8 courageux randonneurs sont présents ce 23 avril pour monter au col de Staton. Nous démarrons du cimetière de Verclause sur le site de l’ancien village médiéval perché sur un promontoire, dont il ne reste qu’une tour en ruine, et descendons une piste pour franchir le gué, à sec en ce printemps si peu pluvieux. Puis nous prenons la route goudronnée en direction de Chatusse, avant la ferme, nous prenons la piste qui nous emmènera au nord vers le col : 4,5 km d’ascension assez raide dans les bois.



Le groupe, quoique peu nombreux s’étire, les plus fringants galopant en tête, d’autres adoptant un pas plus lent et prenant le temps d’admirer les premiers bourgeons des alisiers blancs ou de discrètes anémones, et s’interrogeant sur le nom d’autres fleurs au bord du chemin. Les chênes, arbres les plus nombreux sur ce versant sud, n’ont quant à eux pas encore mis leur feuilles.
Nous nous retrouvons tous au col de Staton (1139m), poursuivons sur la piste vers l’ouest et arrivons très vite au Serre Bernard, dans le pâturage au pied de la montagne de Raton qui s’étend d’est en ouest, nous barrant la vue vers le nord. Tout le monde reconnait le sentier déchirant son flanc, tout droit du col de la Pousterle jusqu’à nous, et que nous avons déjà descendu lors d’autres randonnées.



Nous plongeons dans le vallon, direction Rémuzat : dans l’échancrure, face à nous, la Montagne du Poët coiffée de son antenne et le col d’Ambonne. Nous nous arrêtons au col Lemart dans une clairière ensoleillée et à l’abri du vent pour la pause déjeuner. Puis reprenant nos sacs, nous descendons toujours sur une piste caillouteuse qui nous conduit à la Cabane de Clermont, jolie petite cabane forestière, à proximité d’un ruisseau que nous franchissons pour remonter à La Poirière. Là, nous partons plein est, dans une plantation de pin, sur une piste qui se transforme bientôt en agréable sentier en balcon, tantôt montant, tantôt descendant, franchissant plusieurs ravines à sec. Au croisement « La Rosa », nous continuons toujours vers l’est pour arriver aux ruines d’une ancienne ferme. Nous nous arrêtons brièvement pour admirer les belles pierres de taille qui encadrent encore les portes et deux beaux chênes devant la ferme et repartons pour découvrir bientôt un troisième chêne, extraordinaire. Il a au moins 300 ans et a été façonné par l’homme qui coupait ses rameaux pour nourrir le bétail, et par les bêtes elles-mêmes qui rongeaient son écorce, ce qui l’a conduit, pour se protéger, à former des bourrelets.
Poursuivant notre sentier, nous franchissons la falaise, et plus loin au débouché d’un virage, arrivons dans un espace dégagé : vue sur la Vanige et les Baronnies au sud, la haute vallée de l’Eygues vers l’est, avec le Risou en premier plan. A nos pieds, le village de Pelonne.



Une piste nous emmène jusqu’à une petite route goudronnée que nous suivons à gauche. Nous pouvons apercevoir le Fourchat qui surplombe Rosans.
Nous revoilà au pont de Riousset. Nous reprenons le chemin du matin en sens inverse pour revenir au parking.
Jolie rando, par une douce journée printanière.
L’orage de la soirée a gentiment attendu que nous soyons rentrés à la maison.



Rando très agréable menée par Aline, notre animatrice de la journée. Merci
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.