Séjour des 4000 marches – du 4 au 6 juin 2022

Partis de Nyons, nous avons traversé la Drôme, et le Gard pour nous retrouver en fin de matinée, à Valleraugue, pour prendre possession de nos habitation dans le gite où nous devions passer 2 nuits. Une fois installés, nous avons repris la voiture pour franchir les 28 km pour atteindre le sommet du Mont Aigoual, à 1560m., point de départ de notre randonnée, où nous attend temps brumeux malgré un vent assez fort.

Une belle descente en perspective : plus de1350m de dénivelé pour 15 km. Après le pique-nique habituel, nous entamons la descente par le sentier de l’Aigoual qui emprunte en partie le GR6-GR7. Malgré le vent, le soleil nous réchauffe et la vue, bien que voilée, est superbe ; le relief impressionnant des Cévennes et les fleurs qui tapissent le sol, en particulier les genêts qui illuminent les pentes. Puis la piste passe dans les sous-bois et nous arrivons à la maison forestière d’Aire de Côte. Après quelques instants sur la route, nous reprenons un sentier très caillouteux et sinueux qui nous ramène vers le bas de la vallée du Clarou que nous longeons jusqu’à Valleraugue.

Dimanche matin, après le p’tit dej nous nous dirigeons vers le départ du fameux sentier des « 4000 marches ». Cette fois nous allons grimper les 1350 m sur une distance d’environ 8 km. Nous partons quelques minutes avant les concurrents du trial annuel sur ce parcours. En fait de marches, il s’agit plutôt d’une pente sévère pendant les premiers kilomètres, moins ensuite, pour reprendre plus tard. Petit à petit nous sommes dépassés par les concurrent(e)s du trial et nous profitons des points de ravitaillement pour nous rafraîchir un peu. Le premier mettra un peu plus d’une heure pour arriver au sommet et nous environ cinq, mais en ayant pris le temps d’un pique-nique.

Au fur et à mesure de la montée, le paysage change : jusqu’à 500m, on trouve des terrasses cultivées bordées de chênes verts et autre végétation méditerranéenne. Ensuite nous traversons des sous-bois de châtaigniers avant d’arriver dans une zone déboisée pour un usage pastoral. Le paysage est toujours aussi impressionnant. Après le pique-nique nous reprenons notre chemin pour les derniers kilomètres en sous-bois bien agréable.

Enfin le sommet se laisse apercevoir et les dernières centaines de mètres sont parcourus sans encombre. Le temps est beaucoup plus clair que la veille et nous en profitons pour apprécier le panorama depuis le point culminant des Cévennes.

Le lendemain, retour vers Nyons mais en faisant un détour pour aller admirer l’Aven Armand après une halte pour découvrir le village de Meyruies.
Nous empruntons le funiculaire qui nous conduit au centre de la salle principale ornée de 400 stalagmites, véritable forêt, mises en valeur par un éclairage qui fait ressortir les différentes formes.

Superbe séjour dans les Cévennes. Merci René pour nous avoir fait découvrir ces paysages.